Festival Les Nuits de l’Alligator à La Maroquinerie – Live report 31 janvier / www.lagrosseradio.com

Le trio clermontois fait partie des habitués du festival, même s’il s’agit pourtant d’une première pour le batteur Fabrice Bony. Ce dernier est désormais responsable des fûts en lieu et place de Marc Glomeau. À plusieurs reprises, Tia Gouttebel, chanteuse et guitariste de Muddy Gurdy rendra de subtils hommages à ce dernier, en racontant notamment comment le vieilleux Gilles Chabenat et lui s’étaient un jour rendus compte des sérieuses accointances entre bourrée Berrichonne et blues du bayou. L’instrument traditionnel, littéralement dynamité par le Berrichon – on croirait entendre une gratte ou même parfois un violoncelle – capte effectivement l’attention des néophytes. Mais les regards se posent le plus souvent sur Tia Gouttebel, dont la présence, la voix et le jeu de guitare illuminent le set. Elle rend hommage aux maitres ; BB King et Clapton avec “Help the poor”, R.L Burnside avec son standard “Skinny Man” – féminisée pour l’occasion – ou même le soulman Sam Cook, avec une version rugueuse de son “Chain gang”. Leurs propres compos, enregistrées dans des endroits insolites – cratère de volcan, bar louisianais ou bateau dans un bayou – font jeu égal, tant elles respirent une réelle authenticité. 

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Muddy Gurdy – Festival Les Nuits de l’Alligator à La Vapeur à Dijon – 30 janvier 2024

Retour en images Muddy Gurdy @ La vapeur, Dijon

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Crédit photos : ©Philippe Malet 

Gypsy Mitchell + Muddy Gurdy, Festival Les Nuits de l’Alligator, La Maroquinerie, 31 janvier 2024

Retour en images Muddy Gurdy @ La Maroquinerie, Paris.
Merci à Gilles Gauthier pour les belles photos. 🙂

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Crédit photos : Gilles Gauthier

Les Nuits de l’Alligator, La Vapeur – Dijon – interview & review – par Lucas Le Texier

Muddy Gurdy au Point Break

Les Nuits de l’Alligator, La Vapeur interview & review par Lucas Le Texier — Dijon, mardi 30 janvier 2024

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Blues sur Suresnes 2023 – Live reports / 09.06.2023

La clôture de cette deuxième soirée était assurée par Muddy Gurdy, sans le regretté Marc Glomeau, directeur musical de ce trio atypique qui a produit deux remarquables albums (…)
Toujours accompagnée par Gilles Chabenat à la vielle à roue, Tia Gouttebel se lance dans ce concert qui est en fait le premier depuis le décès de son compagnon (…).

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© Miss Béa

Live report Sumperk Blues alive 2022 (République Tchèque) par Petr Krňávek

Pour le programmateur du festival, Ondrej Bezr, le meilleur groupe était le groupe français, Muddy Gurdy.

« Je pense que c’est le seul groupe au monde qui joue le blues avec une vielle, ce qui n’est pas seulement une rareté, mais une chose très fonctionnelle. Cela donne à leurs arrangements une profondeur, presque une obscurité païenne. J’aime le chevauchement, la prise non conventionnelle de la musique blues. J’essaie toujours d’inclure des groupes qui transcendent, parfois même bouleversent, le blues strict. Je ne considère pas le blues comme une pièce de musée, c’est une musique vivante avec laquelle on peut faire beaucoup de choses « , remarque Ondřej Bezr.

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Chronique Homecoming – Foolk Magazine / Ciro de Rosa / ITALIE

Che accade se la musica tradizionale dell’Auvergne incontra l’hill country blues del Mississippi?

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Presse République Tchèque / Lidovky / Homecoming par Ondřej Bezr

Presse République Tchèque / Lidovky / Homecoming par Ondřej Bezr

Un trio de musiciens qui, selon toutes les règles, n’auraient pas dû se rencontrer du tout et encore moins trouver un terrain d’entente. Et pourtant, ils l’ont fait. Déjà dans la première moitié de la dernière décennie, un bluesman convaincu, brillant guitariste et chanteur captivant, Tia Gouttebel, un expert en musique traditionnelle française et virtuose de l’instrument à cordes ninura (ou vielle à roue) Gilles Chabenat et un batteur, jusqu’alors concentré sur les rythmes latino-américains, travaillant dans plusieurs groupes de jazz afro-cubain Marc Glomeau, ont commencé à expérimenter ensemble.
Ils se sont donnés le nom de Hypnotic Wheels, ont fait un album plus ou moins « pour eux et leurs amis », mais on sent déjà que quelque chose d’inédit est en train de naître ici. En 2017, ils ont effectué un « pèlerinage initiatique » dans la région du Haut-Mississippi, à peu près le seul endroit sur terre où le blues vit encore sous la forme d’un folklore vivant transmis de génération en génération, sous la forme de ce qu’on appelle le hill country blues. Ses plus célèbres représentants étaient Junior Kimbrough et RL Burnside, aujourd’hui décédés, qui ont laissé une descendance nombreuse et musicalement active.
C’est dans cet environnement que le trio Hypnotic Wheels, avec l’aide de musiciens locaux, a enregistré son premier album officiel, déjà présenté sous le nouveau nom de Muddy Gurdy. Il parvient à combiner parfaitement la sensibilité afro-américaine de l’essence hypnotique du blues avec le son d’un instrument qui semble avoir toujours appartenu au blues, même si la ninera est un instrument traditionnel européen et que son histoire dans la région française est plus que millénaire.

Retour au pays
Le deuxième album de Muddy Gurdy, actuellement en cours, s’intitule Homecoming, ou retour au pays, et c’est exactement ce qu’il symbolise aussi à plusieurs niveaux. Tout d’abord, ils ont enregistrés en France, non pas dans un studio confortable, mais dans une série d’endroits souvent étranges de leur région natale, l’Auvergne – des chapelles locales, des granges, et même au fond du cratère d’un ancien volcan. Et ce n’est pas tout : Ils collaborent également avec des musiciens folkloriques locaux, qui ont compris que les racines de la musique sont toujours les mêmes, qu’il ne s’agit que du langage (au sens propre comme au sens figuré) qu’ils utilisent pour se présenter.
Ainsi, dans le classique du blues Down In Mississippi, le cornemuseux local Louis Jacques joue aux côtés des membres de Muddy Gurdy, ajoutant une autre dimension au son, mais aussi à la nature hypnotique de la chanson, dans laquelle la guitare semble avoir été découpée dans un manuel imaginaire de « How to play hill country blues ». Mais il ne s’agit pas d’une recherche superficielle d’exotisme ou d’une simple modification de l’arrangement. Il s’agit de trouver des points de contact entre des genres musicaux qui ne se sont jamais rencontrés auparavant. Et découvrir qu’ils peuvent vraiment s’enrichir mutuellement.
Il en va de même pour l’engagement de l’harmoniciste Guillaume Vargoz, qui, tout en épaississant le son de MG’s Boogie à la Hooker, joue d’une manière complètement différente de ce que l’on a pu entendre des joueurs afro-américains. Et peut-être le « crossover local » le plus radical se produit-il lorsque le groupe est rejoint par Maxence Latrémoliere, un chanteur orienté vers un chant folklorique appelé briolage, utilisé par les agriculteurs ruraux au 18e siècle pour le labour. Son entrée sur Land’s Song et Afro Briolage renforce le sentiment d’une sorte de connexion presque païenne et profonde (et opportunément sombre) de pays et de continents par un seul nerf.
Mais l’ensemble de l’album est inhabituellement fort, avec de nombreuses chansons de blues célèbres, mais dans des arrangements que nos oreilles n’ont jamais entendus auparavant. Sans exagération.

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