Chronique d’Olivier Verhelst dans le magazine belge « Back To Roots »

Un mélange de chanson française et de blues venant d’Auvergne.
Ce que Tia Gouttebel et son groupe produisent sur « Homecoming » est à la fois surprenant et rafraîchissant. L’album commence et se termine avec une reprise de l’inégalable Jessie Mae Hemphill, dans laquelle Gouttebel se rapproche de la voix de la chanteuse américaine. Cependant, au lieu de rester proche de l’original sobre, ce classique est dynamisé par une vielle. Sous l’impulsion des percussions et de la guitare électrique, il ne reste presque plus rien de l’atmosphère ringarde que l’on attribue aux instruments folkloriques. « Down In Mississippi » de JB Lenoir voyage au Massif Central avec une cornemuse plaintive. La reprise de « Another Man Done Gone » de Vera Hall est tout aussi audacieuse, dans une ambiance un peu dark et « Strange Fruit » est aussi une chanson très captivante. Mais Muddy Gurdy est le plus convaincant avec ses propres compositions, Gouttebel aurait pu en écrire plus que quatre. « Black Madonna » est un agréable negro-spiritual et « MG’s Boogie » ressemble à un John Lee Hooker rudimentaire, avec l’harmonica et la vielle générant ensemble un son unique, comme si cette combinaison était évidente. Deux titres sortent du lot : le work-song « Land’s Song », qui se transforme petit à petit en un chant français un peu cérémoniel, et « Afro Briolage », un mélange d’afrobeat et de folklore français, extrêmement hypnotique.
Dans ces deux compositions originales, Maxence Latrémolière, joue un rôle de premier plan avec ses chants dit briolages. Des perles, à découvrir. D’ailleurs, laissez-les monter sur scène cet hiver… 

Chronique d’ Olivier Verhelst qui vient de paraître dans le magazine belge Back To Roots

Chronique de Steven Ovadia (journaliste musique New Yorkais, pour Blues Blast, No Depression, Working Mojo)

« Muddy Gurdy’s Homecoming takes blues in a different direction, but it isn’t sacrilege, so much as it’s a brilliantly personal take on a beloved art form »

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Chronique dans « Chicago Blues Guide » par Marty Gunther

One of the most interesting bands on the planet, Muddy Gurdy is a trio based out of Central France. They’ve built a huge international following by coalescing the traditional music of their homeland with Afro-Caribbean rhythms and Mississippi Hill Country blues. There’s nothing else in the world like the end result: highly percussive music buried deep in the blues root.

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chronique Homecoming charlotte blues society huddy gurdy

BLUES BLAST nous gratifie d’une magnifique chronique de l’album « Homecoming »…

« Leur puissance ne réside pas dans le volume, le spectacle ou l’arrogance. Elle réside dans la subtilité et la nuance !
Rainey Wetnight (Blues Blast) . »

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BLUES BLAST – Traduction de la chronique de Rainey Wetnight. (Juin 2021) :

« Vous ne pouvez pas espérer balayer quelqu’un d’autre par la force de votre écriture tant que cela ne vous a pas été fait. » – Stephen King, On Writing : A Memoir of the Craft.
Il en va de même pour la musique. Que les musiciens de blues soient connus ou inconnus, ou qu’ils se situent entre les deux, ils ont tous une chose en commun : ils ont été emportés par la vague de sons, d’émotions et de courants subconscients des chansons qu’ils jouent. Ce n’est qu’alors qu’ils peuvent espérer faire la même chose aux autres. Ce n’est qu’alors qu’ils ont gagné le droit de s’appeler des artistes plutôt que des espoirs ou des aspirants. C’est une chose de poursuivre un rêve. C’en est une autre d’avoir un rêve qui vous poursuit, vous obsède, vous engloutit.
Muddy Gurdy, un ensemble français de drone/trance blues ésotériquement puissant, le sait bien. Écouter leur dernier album, Homecoming, revient à boire de la véritable absinthe (qui existe encore). Leur puissance ne réside pas dans le volume, le spectacle ou l’arrogance. Elle réside dans la subtilité et la nuance – deux mots auxquels certains fans sont allergiques. Si vous cherchez du LOUD, allez-y avec Walter Trout. Ce n’est pas son genre de blues. Le blues de Muddy Gurdy est fait pour être à l’écoute, pour éplucher les couches d’instrumentation jusqu’à ce que vous trouviez l’essentiel, ou pour se détendre et laisser l’essentiel vous trouver.

Sur onze numéros – quatre originaux et sept reprises – ils explorent les merveilles du blues traditionnel tout en y ajoutant leurs propres ingrédients exotiques. Prenez les deux premiers morceaux, « Lord Help the Poor and Needy » de Jessie Mae Hemphill et « Chain Gang » de Sam Cooke. Le premier est une interprétation époustouflante d’une chanson qui est aussi pertinente aujourd’hui que lorsqu’elle a été écrite à l’origine. Elle commence par l’intro acapella déchirante de Tia Gouttebel, puis explose en un plaidoyer frénétique, percussif et dur pour la pitié dans une course contre notre inévitable mortalité, « when we all rise together ». La seconde reprend une ballade de prisonniers et la transforme en un hymne angoissant de bar, avec une guitare brillante et des chants de défi. La composition originale la plus intrigante est « Land’s Song », un appel à l’action endiablé et trépignant, d’une poignance inattendue : « Je chante pour toi. Tu m’aides aussi. C’est le pouvoir d’un seul. La malchance et la douleur. Voici la pluie. Notre récolte sera-t-elle sauvée ? » Le solo français au milieu peut être incompréhensible pour le fermier américain moyen, mais le sentiment est clair comme de l’eau de roche – colère et frustration mêlées à la révérence pour la terre. « Strange Fruit » a une intro étrange, mais tout le monde sait (ou devrait savoir) quel est le « fruit ». « Tell Me You Love Me » termine sur une note optimiste et pleine d’espoir, le seul titre dansant de l’album.
Muddy Gurdy est composé de Tia Gouttebel au chant et à la guitare, Giles Chabenat à la vielle à roue et Marc Glomeau aux percussions et au chant. Les invités spéciaux sont Eric et Didier Champion, Maxence Latremoliere, Louis Jacques et Guillaume Vargoz.Le blues de Muddy Gurdy est sauvage, en roue libre, inattendu. N’essayez pas de le comprendre. Laissez-vous plutôt emporter par ce CD envoûtant. Peut-être aurez-vous votre propre Homecoming !

Chronique ABS Mag – Mars 2021 – Stephane Colin

« Un homecoming de Bienvenue et de plaisirs partagés » – Stephane Colin ABS // mars 2021

Chronique Abs mag mars 2021

Your beautiful CD Muddy Gurdy «Homecoming » just arrived and truly made my day. It is a magnificent work that I will share with others.
Your music continues to evolve in such creative, powerful ways. Keep up your beautiful work and let me know whenever I can be of assistance.
William Ferris (Folkloriste spécialiste des musiques du sud des USA, Universitaire, Photographe, Réalisateur)

I received your Muddy Gurdy « Homecoming » album, and it blows me away ! I just listened to it loud like you suggested and LOVED it !
You have taken many songs that i know well and transformed them into your own phenomenally unique and powerful sound.
By combining the sounds of the Hill Country and the hill country of the region where you liv in France, i can get what i always yearn for : a new blues style !
Keep up your great work (i know you will) . George Mitchell
Georges Mitchell : (historien et producteur de musique, il a notamment découvert et produit R.L Burnside, Jessie Mae Hemphill)