« Un blues sale et percussif à faire tanguer le cœur »

Que du très, très bon pour cette unique nuit de blues parisienne, qui réunit le soulman anglais J.P. Bimeni, l’exilé du Burundi qui chante comme Charles Bradley; la Réunionnaise Ann O’Aro, poète créole grinçante, qui exorcise dans le maloya les violences du corps et les écorchements de l’âme; et, pour finir, le trio auvergnat Muddy Gurdy, qui a fait rouler sa vielle jusque dans le Deep South américain et nous revient avec un blues sale et percussif à faire tanguer le cœur.

Anne Berthod, dans le supplément Sortir Grand Paris, de Télérama